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David Goffin: «Je m'ouvre plus aux jeunes»

Place aux quarts de finale, ce vendredi, au BWOpen. Avec encore deux Belges en piste ! C'était plutôt attendu pour David Goffin, ça l'était beaucoup


David Goffin s'est bien remis de sa mésaventure australienne. Après Coppejans, la veille, il a écarté, ce jeudi, le Portugais Ferreira-Silva (202e mondial). 6-4, 6-4 : un match tout en maîtrise, même si le Liégeois a dû attendre la 4e balle de match pour conclure. Ce vendredi, 16h30, il défiera l'Allemand Yannick Hanfmann (128e) pour une place en demi-finale. Plus que jamais, à 32 ans, le Liégeois assume son rôle de leader du tennis belge. « Il y a un peu de tout actuellement, chez nous. Zizou (Bergs) qui essaye d'entrer dans le top-100. Il connaît encore un peu des hauts et des bas, mais il peut jouer à un très bon niveau. Il y a Kimmer (Coppejans) qui n'est vraiment pas loin, il travaille bien, il a tout pour revenir plus haut dans le classement, avec un peu plus de chance et d'agressivité, ça pourrait le faire. Puis, les jeunes qu'on a vus ici, Gauthier (Onclin) et Raph (Collignon), je les connais bien. Je me suis pas mal entraîné cet hiver avec eux, le niveau était bon. C'est la première fois que je les vois en matches, par contre, et j'ai été vraiment agréablement surpris par leur attitude et par le niveau montré. Ça, c'est super pour la suite ! Plus Joris (De Loore) qui revient en forme. J'espère qu'une épreuve comme ce BW Open va leur faire du bien. En tout cas, de mon côté, je sens un peu plus, maintenant que j'ai 32 ans, que je peux les guider, les conseiller. Je suis beaucoup plus ouvert qu'avant. Je m'en suis rendu compte lors de ces entraînements partagés en hiver ou, dernièrement, en United Cup à Perth où Zizou et Kimmer étaient présents. On discute beaucoup, plus qu'avant. J'essaye de montrer l'exemple, ce qui n'est pas toujours évident. Je peux parfois sauter un entraînement parce que je me connais bien, mais eux doivent encore apprendre, donc, il ne faut pas systématiquement suivre tout ce que je fais (sourire). Donc, voilà, je conseille beaucoup plus qu'avant et j'espère que ça aide. » Ça aide en tout cas un Gauthier Onclin (338e) qui poursuit « son rêve », qualifié pour les quarts de finale de son 2e Challenger ! Après Humbert, il a sorti, ce jeudi, Ernests Gulbis, demi-finaliste de Roland-Garros et 10e mondial en 2014 : 6-7, 6-2, 6-3. Le Letton, au caractère irascible, a un peu « volé » la première manche (il était mené 4-1) et donné la deuxième, mais c'est Gauthier Onclin qui est allé chercher le match. « Je suis très fier de ne pas être entré dans son jeu et d'être resté concentré sur moi-même », commentait le joueur d'Eben-Emael. « J'étais déjà très content d'avoir battu Humbert, mais je le suis encore plus après ce succès, car ce fut une longue bataille. Il n'est plus que 314e au ranking, mais son service et son revers, ça reste impressionnant. Je n'aime pas dire que je suis sur un nuage, car je ne veux pas tomber dans l'euphorie, et surtout parce que tout ceci n'arrive pas non plus par hasard. C'est le fruit de tout un travail d'équipe, avec Steve Darcis, notamment, qui me conseille tant. Je viens de disputer 9 matches en 9 jours (NDLR : il avait remporté le 15.000$ de Bressuire avant de rejoindre le Blocry), j'ai une petite douleur au niveau du tibia, ça tire un peu, mais avec le soutien du public, on oublie tout. Je suis prêt à encore tout donner ce vendredi (à 20h30, contre le Japonais Uchida, 198e), pour continuer à prendre du plaisir, et surtout n'avoir aucun regret. » Pour sa première édition, le BW Open ne doit pas chercher plus loin la révélation belge de l'épreuve.

Yves Simon

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